
1. Informations générales
La dermopigmentation médicale, également appelée micropigmentation ou tatouage médical, consiste à implanter des pigments stériles dans le derme à l'aide d'un appareil spécialisé et stérile. Elle est utilisée pour camoufler des cicatrices (non chéloïdes), reconstituer des aréoles mammaires, corriger certaines zones de vitiligo stable, ou atténuer vergetures, brûlures superficielles et fentes labiales réparées.
2. Objectifs et résultats attendus
La dermopigmentation vise une amélioration esthétique, sans disparition complète des défauts et/ou dépigmentations. Après la première séance, la couleur paraît plus foncée : une perte de 30 à 50 % d'intensité survient ultérieurement. Deux séances sont nécessaires (la 2e après 4 à 8 semaines) pour uniformiser la teinte et stabiliser le résultat. La durée de vie moyenne est de 2 à 5 ans, selon le type de peau, la zone, l'exposition solaire, le mode d'hygiène de vie. La dermopigmentation ne bronze pas : en cas d'exposition solaire, un contraste peut apparaître avec la peau environnante.
3. Déroulement du traitement
Le geste est réalisé en condition d'hygiène strictes, avec matériel stérile à usage unique. Les pigments utilisés respectent les recommandations de l'OFSP et les normes européennes (Reach). Une sensibilité peut être ressentie. Sur prescription de son médecin traitant, la cliente peut appliquer une crème anesthésiante préalablement à la séance de pigment. Des soins post-traitement (crème cicatrisante non médicamenteuse, protection solaire) sont obligatoires et seront expliqués.
4. Risques et effets secondaires possibles
Rougeurs, gonflement, croûtes temporaires. Réactions allergiques aux pigments (rares). Infections locales si les consignes post-acte ne sont pas respectées. Migration légère de pigments (normales). Cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes (exceptionnelles).
5. Contre-indications
Grossesse ou allaitement. Maladies de peau actives (eczéma, psoriasis, herpès). Tendance ou antécédents de troubles de cicatrisation. Maladies auto-immunes ou traitements immunosuppresseurs. Diabète non équilibré, troubles de la coagulation, anticoagulants. Allergie connue aux pigments.





